Le but avoué, avec l’adoption de la technique du semis en quinconce, était «de mieux répartir les plantes sur la parcelle pour avoir une meilleure optimisation de l’espace donc une meilleure photosynthèse et aussi mieux valoriser l’utilisation de l’azote dans le sol», indique Yann Pinard. «Il y avait aussi une couverture du sol plus rapide par la culture d’où un développement moindre de la flore adventice.»
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Le bio vient à bout du semis en quinconce
Depuis, l’exploitation de Yann Pinard a changé d’orientation et est passée en bio. «Le gros souci avec le semis en quinconce, c’est qu’on ne peut pas désherber sur le rang. Au début, il est possible de travailler toute la surface avec une herse étrille, ou un peu plus tard avec une houe rotative. Mais quand la culture est plus développée, il n’est pas possible d’intervenir entre les deux rangs de la ligne de semis, et les adventices se développent.» La décision a été d’investir dans un semoir classique 8 rangs, «mais en conservant un écartement de 50cm entre les rangs pour limiter les levées de mauvaises herbes. Quand on y a goûté, on ne revient pas en arrière.»
Un départ canon de la culture de maïs
Pour les semis 2020, «pas avant début mai. Il faut que la terre soit chaude pour avoir un départ canon de la culture. En bio, pas de protection contre les attaques de taupins par exemple. Il faut donc mettre tous les atouts de son côté.»
Pour aller plus loin, la rédaction vous propose d’approfondir la thématique du Twin-row avec les articles suivants.
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