2 600 € d’économies de GNR par an
Le banc met aussi en avant les dysfonctionnements éventuels : problème d’injection, surconsommation, puissance dégradée… Un technicien qualifié fait un diagnostic complet de l’état de santé du moteur, vous conseille et répond à toutes les questions.
Le passage au banc, avec l’analyse des courbes moteur, permet de visualiser les plages de régime permettant d’optimiser la consommation pour différents travaux. Il en résulte souvent une économie de 1 à 3 l/h, ce qui revient à un gain d’environ 2 400 €/an, avec du GNR à 1,15 €/l pour une utilisation de 800 h/an.
Le diagnostic effectué dans les mois suivant l’achat permet de vérifier les performances réelles par rapport à celles annoncées par le constructeur et de faire éventuellement marcher la garantie en cas de dysfonctionnement.
Conserver les performances du moteur
Ce contrôle sert également à vérifier le bon fonctionnement des moteurs des tracteurs plus âgés. En outre, il peut également être un argument dans le cadre d’une vente. Après plusieurs années de réalisation, on constate que la grande majorité des tracteurs sont surpuissants.
Cela amène donc à réfléchir sur les critères à prendre en compte lors d’un renouvellement. En effet, certains sont déçus de leur nouveau tracteur, simplement parce que le précédent développait plus que la puissance annoncée.
Réduire sa consommation
Lors des diagnostics, on mesure précisément la consommation de carburant d’un tracteur agricole. Grâce à cela, on peut préconiser une plage de travail optimale pour réduire la consommation et réaliser des économies de GNR. La consommation spécifique (CS) permet, quant à elle, de connaître réellement le rendement du moteur.
C’est-à-dire la consommation par rapport à la puissance délivrée (g/kWh). En outre, on estime un tracteur bien réglé si sa consommation spécifique reste inférieure à 240 g/kW/h.
La plupart des constructeurs proposent aujourd’hui des systèmes de surpuissance qui permettent aux tracteurs de développer plus de puissance lors de certaines applications, notamment au transport ou lors de l’utilisation de la prise de force.
Mais la puissance nominale est un point important à connaître avant d’investir dans un tracteur. En effet, le risque est d’acheter un tracteur avec une puissance nominale plus faible en pensant pouvoir utiliser la surpuissance, qui n’est pas disponible pour les utilisations où elle serait nécessaire
Des économies de près de 1 000 €/an en GRN en coupant le contact
Plusieurs études le montrent. Les tracteurs passent près de 30 % de leur temps au ralenti, ce qui correspond aux phases d’attelage, de dételage, de réglage… Cela représente environ 200 h/an pour un tracteur effectuant 700 h/an. Pour un tracteur de 200 ch, la consommation moyenne au ralenti tourne autour de 4 l/h. Avec un prix du GNR tournant autour de 1,15 €/l cela représente une dépense de plus de 900 €/an.
1,5 l/h de carburant en moins en chassant les kilos superflus
Transporter une masse de 600 kg avec un tracteur de 150 ch pour un travail réclamant peu d’adhérence entraîne une surconsommation de 1,5 l/h. Il en va de même pour l’adaptation de la puissance en fonction du travail à effectuer. Un tracteur trop puissant donc trop lourd entraîne le déplacement de kilos superflus donc une consommation de carburant inutile.
25 % d’économies de GNR avec un tracteur qui respire
Un filtre à air colmaté provoquant une réduction de 10 % de l’air aspiré entraîne une surconsommation de carburant de l’ordre de 7 %. Un chiffre qui peut atteindre les 25 % pour un filtre colmaté à 20 %. Un petit coup de soufflette peut parfois rapporter gros.
Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com