Trois partenaires viennent de se joindre à John Deere pour aller plus loin dans les solutions numériques de pilotage des chantiers et des exploitations. Il s’agit du fabricant d’engrais Yara, du constructeur d’équipements d’élevage DeLaval et de l’agrochimiste BASF.
Fertiliser au plus juste
John Deere et Yara connectent leurs plateformes pour aider les agriculteurs à développer l’agriculture de précision. Le John Deere Operation Center centralise les données relatives aux machines, en traçabilité comme en envoi de consignes. À travers son interface Atfarm, Yara fournit de son côté des préconisations de fertilisation. Elles proviennent de l’interprétation de mesures satellitaires de biomasse et d’absorption d’azote. Les deux partenaires formulent ainsi leur ambition : « Permettre aux agriculteurs d’augmenter leurs rendements et d’optimiser l’utilisation des engrais, tout en les aidant à contribuer à l’ambition de la stratégie « De la ferme à la table » de l’Union européenne.»
Suivre l’élevage avec John Deere
Autre partenariat annoncé par le géant américain : avec DeLaval. Il s’agit cette fois de créer un «écosystème numérique» pour les producteurs de lait, le Milk Sustainability Center. Il leur permettra de surveiller l’utilisation des nutriments et le bilan carbone de leur élevage, de se comparer à d’autres et de déceler des pistes d’amélioration. Tout cela «indépendamment des marques de machines agricoles et des logiciels de gestion de troupeau», précise le communiqué.
Mieux protéger les plantes
Un troisième accord récent concerne la mise en relation entre le John Deere Operation Center et la plateforme Xarvio, de Basf. Cette dernière est consacrée à la protection des cultures. Ainsi, une décision de traitement créée sur Xarvio se traduit directement par des consignes pour le pulvérisateur John Deere.
Plus facile pour les utilisateurs
Ainsi, le reproche souvent fait aux environnements numériques qu’ils fonctionnent en silo commence à s’atténuer. Les grands acteurs tissent des ponts pour faciliter la vie aux utilisateurs. Mais ceux qui sont en concurrence frontale ont toutefois plus de mal. Le prochain salon Agritechnica permettra en tout cas de constater les progrès en cours.
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