Rien de difficile en soi dans la conduite d’une association d’espèces. Et c’est un moyen efficace de produire des protéines. Néanmoins, introduire un mélange dans sa rotation revient à ajouter une nouvelle culture. Celle-ci complexifie donc le système. Elle aura ses spécificités. Ainsi, l’agriculteur devra apprendre de nouvelles pratiques, s’approprier son nouvel itinéraire.
Un temps d’appropriation nécessaire
Mais une fois maîtrisée, cette nouvelle étape culturale offre de beaux atouts. En particulier, les associations de cultures simplifient la maîtrise du salissement. Et souvent, amendent la question des apports d’azote.
Les mélanges présentent aussi l’argument de la productivité et d’une relative sécurisation du rendement. Et s’ils imposent de maîtriser certains changements de logiques et de pratiques, ils étalent aussi dans le temps le travail à fournir dans les champs.
Une bonne connaissance des étapes clés dans l’itinéraire technique de ces nouvelles cultures permet de faciliter leur mise en place. Le projet Asap relaye ici quelques ressources pour se lancer.
Retrouvez les cinq autres idées reçues sur l’autonomie protéique ici.
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