Herse étrille : « Camacuma propose, on dispose »

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Herse étrille : « Camacuma propose, on dispose »

Arnaud Millet préside la cuma du Hurtaut qui a ouvert récemment une activité herse étrille.

Pour réduire l’utilisation des herbicides et pratiquer une méthode alternative, la cuma du Hurtaut, à Leuze dans l’Aisne, s’est rapprochée de Camacuma pour investir dans une herse étrille.

L’an dernier, la cuma du Hurtaut a choisi de faire appel à Camacuma pour investir dans une herse étrille. La centrale d’achat lui a proposé une machine Agronomic d’une largeur de travail de 12,50 m. Elle en a commandé dix exemplaires auprès du constructeur pour en réduire le coût d’achat. La marque Agronomic ne faisait pas partie des constructeurs préalablement ciblés et contactés par les membres de la cuma. « Cependant, elle correspondait à nos critères de légèreté, de robustesse et de coût, précise Arnaud Millet, président de la cuma du Hurtaut. Pour améliorer sa stabilité, nous avons juste préféré rajouter des roues à l’arrière et sur le côté. »

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La cuma du Hurtaut a investi dans une herse étrille pour désherber majoritairement des céréales et réduire le nombre de passage pour les herbicides. (Crédit : ©A. Millet)

Un amortissement sur 300 à 400 hectares

Après négociation, Camacuma a pu obtenir un montant de 25 000 € par machine, sans option ni système de caméra. Ce coût inclut les frais de livraison et la mise en route par le technicien. « Nous n’avons rien négocié auprès de Camacuma. Elle propose, on dispose, souligne Arnaud Millet. Toutefois, nous avons réalisé une économie de 10 000 € par rapport aux devis que nous avions effectués. Chaque utilisateur est facturé 20 €/ha. »

La herse étrille ouvre une activité supplémentaire à la cuma. À ce jour, sept exploitations y adhèrent, soit l’équivalent de 300 à 400 hectares d’utilisation. Elles n’ont pas choisi d’attitrer de chauffeurs en particulier. Il est prévu que chacun gère son propre chantier. « En revanche, ce qui reste essentiel, rappelle Arnaud Millet, c’est de communiquer entre nous pour organiser au mieux le planning d’utilisation. Car celui-ci se tient souvent dans une fenêtre météo assez restreinte. »

Les caprices de la météo

Depuis l’acquisition de la herse étrille, les créneaux n’ont malheureusement pas été suffisamment favorables pour son utilisation. Idéalement, il faudrait une période de sec avant, pendant et après le passage de l’outil pour effectuer un travail de qualité et éviter le repiquage des adventices. « Nous privilégions une utilisation sur des limons, explique Arnaud Millet. Nous ne passerons pas la herse étrille dans les terres à silex pour ne pas remonter les cailloux en surface et risquer d’abîmer le matériel. »La cuma a choisi cet outil pour le désherbage des céréales à l’automne, à l’aveugle après le semis ou à une feuille si la graine est suffisamment enterrée. « Avec les conditions humides que nous connaissons depuis le mois d’octobre, nous n’avons toujours pas pu l’utiliser. Mais je ne désespère pas de pouvoir passer la herse étrille ce printemps pour nettoyer mes moutardes », indique le président de la cuma du Hurtaut.

La cuma de Hurtaut en un clin d’oeil

  • Sa création remonte à 2004
  • Arnaud Millet en est le président depuis deux ans
  • Elle compte 20 adhérents
  • Le matériel à disposition de la cuma est varié (station de semences, distributeur à engrais et herse étrille)

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