Miser sur la culture d’herbe est le premier levier à actionner sur l’élevage de ruminants qui veut maximiser son autonomie protéique. Et avec le pâturage, elle devient imbattable sur le plan économique. C’est la valorisation de l’herbe la plus simple et la moins coûteuse. La vache (dans le cas des élevages bovins) fait le travail. En même temps qu’elle résout les problèmes liés aux chantiers de récolte, à la conservation et à la distribution, elle réalise gratuitement l’épandage d’engrais organique. Magique !
La qualité, facteur déterminant de la réussite des récoltes mécanisées en l’autonomie protéique
Mais même avec une récolte mécanisée, du stockage et une distribution, l’herbe reste une solution de premier ordre pour couvrir le besoin protéique du cheptel. Et l’éleveur dispose même de plusieurs choix de récolte qu’il est possible de classer en deux catégories. La voie humide regroupe l’affouragement en vert, l’ensilage et la méthode de l’enrubannage. De l’autre côté, la voie sèche correspond au foin (en vrac ou en botte) ou aux fourrages déshydratés.
Il existe alors une grande diversité de chaînes de récolte possibles. Le choix de cet itinéraire doit se faire en fonction du mode de récolte et non l’inverse. Pour le décider, l’éleveur doit intégrer plusieurs paramètres: son objectif de valorisation (type d’animaux à nourrir, importance du fourrage dans leur ration), les conditions de séchage au moment de la récolte et les équipements de stockage et de distribution dont il dispose. Dans tous les cas, c’est la qualité du fourrage récolté qui sera déterminante dans l’apport de protéines au système fourrager et l’optimisation de l’autonomie protéique.
Retour au sommaire – toutes les idées reçues
À lire aussi :
La méthanisation sert l’autonomie fourragère
Une cuma investit pour affourager en vert
La cuma de Saint-Bonnet-le-Château réorganise ses chantiers d’ensilages