Les propriétaires d’un pulvérisateur devant passer le contrôle technique obligatoire en 2024 risquent l’embouteillage. En effet, cette année va voir se cumuler deux générations d’appareils. D’un part ceux qui avaient été contrôlés ou achetés en 2019. Ils arrivent donc à l’échéance des 5 ans. Et d’autre part ceux qui y étaient passés en 2021, et relèvent de la nouvelle périodicité de 3 ans. Et le phénomène se reproduira en 2025, avec un cumul des millésimes 2020 et 2022.
Les contrôleurs de pulvérisateur seront très sollicités
Jean-Luc Pérès, chargé de ce dossier à l’UTAC, conseille aux propriétaires de pulvérisateur devant subir un contrôle en 2024 d’anticiper de quelques mois. « Les organismes d’inspection sont conscients du problème et cherchent à augmenter leur capacité. Mais celle-ci ne pourra pas doubler. La tension sera forte en particulier entre mars et juin, la période où se concentrent habituellement les contrôles. »
Notre interlocuteur souligne un autre phénomène. « Fin 2020, de nombreux agriculteurs ont fait contrôler leur pulvérisateur de manière anticipée afin de bénéficier du délai de 5 ans, qui allait passer à 3 ans à partir de 2021. Fin 2025, ces appareils se rajouteront à ceux contrôlés fin 2022. » Pour ne pas se faire piéger en cas de contrôle PAC, les propriétaires de pulvérisateur ont donc tout intérêt à prendre leurs précautions. Ils devront jongler avec le calendrier et leurs périodes et disponibilité. Tout en évitant les semaines où l’appareil est hiverné, avec de l’antigel dans les circuits…
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