Il y a une première fois à tout ! Et Frandent se lance dans l’aventure. Le constructeur italien tente en cette fin d’année 2024 une pénétration du marché français de la fenaison. Déjà présent dans l’hexagone pour ses herses rotatives commercialisées chez Sky Agriculture, le fabricant veut cette fois être présent en fenaison sous ses propres couleurs. Il a commencé lors du Sommet de l’Elevage dès ce 1ᵉʳ octobre à Cournon d’Auvergne. “La gamme professionnelle comprend des andaineurs et des faneuses, décrit Giovanni Catoma, directeur commercial de Frandent. Ces dernières sont proposées pour une largeur de travail allant jusqu’à 8,4 m. Les andaineurs double rotor travaillent, eux, sur une largeur allant jusqu’à 7,8 m”. Seules ces deux lignes de produit sont au catalogue. Frandent ne fait pas de fauche.
3 gammes pour chaque outil
Lees andaineurs comme les faneuses se répartissent selon trois gammes :
- Classic,
- Profi
- Super Pro.
Les andaineurs sont des simples ou double, rotors. D’entrée de gamme à Premium, leur garantie va de 12 à 36 mois. Le plus imposant, le double rotor trainé RA 781-11, ou Rander Super Pro Vario, a une largeur de travail de 680 cm à 780 cm, des boitiers à bain d’huile et 11 bras. Il pèse 1920 kg.
Un andaineur de la gamme Frandent est présent au Sommet. Réglage de profondeur par vis. Quatre roues montées en tandem.
Côté faneuses, 9 modèles sont proposés à partir de 2,5 m de largeur de travail. Le modèle le plus large en 8,4 m dispose de 6 toupies et 7 bras par rotor. Il mesure 3 m de large au transport pour un poids d’1,7 tonne.
En ce qui concerne la commercialisation des outils, la stratégie de l’entreprise italienne est de retrouver les matériels dans le réseau de distribution Sky Agriculture.
Frandent, un constructeur âgé de 47 ans
Fondée en 1977 à Turin, Frandent emploie une cinquantaine de salariés. Le fabricant a été racheté par Sky en 2021, avec une prise de participation progressive. Ce sera à la mi 2025 que 100 % de Frandent sera sous la possession du Français.
Les fondateurs italiens n’ayant pas de reprise dans leur famille, « ils ont cédé l’entreprise à leur plus grand client export », explique encore Giovanni Catoma.
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