«Nous sommes une quinzaine d’adhérents dans l’activité filtration. Nous avons acheté le filtre tangentiel Bucher FX3, il y a plus de deux ans et à l’époque seulement une partie des adhérents étaient allés en formation chez le fabricant. Etant donné tous les possibilités qu’offrent ce type de matériel et l’arrivée de nouveaux utilisateurs dans cette activité, bon nombre d’adhérents ont demandé à pouvoir faire une formation de «remise à niveau» annonce Guillaume Paris, le trésorier de la cuma St Vincent basée à Chancay en Indre et Loire. La Frcuma avec l’appui de la chambre d’agriculture d’Indre et Loire ont donc organisé cette formation à la maison des vins de Vouvray pour une douzaine d’adhérents. Après une matinée théorique en salle sur le principe de fonctionnement du filtre tangentiel, de nombreux échanges ont eu lieu avec le formateur, Philippe Marcotte, responsable du service formation chez Bucher. «Le fait d’avoir des stagiaires qui utilisent le filtre depuis plus de deux ans, permet d’avoir des échanges plus «pratico-pratiques» et d’apporter directement des réponses et des solutions concrètes. Nous avons pu faire le point sur le lavage du filtre et s’apercevoir que les adhérents lavaient «trop» le filtre, inutilement, au moment de le mettre à disposition de l’utilisateur suivant.»
Apprendre en conditions réelles
Puis l’après-midi, le filtre à vin fut mis à disposition des stagiaires et du formateur dans un des domaines des adhérents de la cuma. Cela a permis de faire le point sur les réglages, l’utilisation et l’entretien de l’appareil. Le dosage des produits chimiques pour le nettoyage et l’adaptation de sa filtration en fonction des caractéristiques du vin ont été rappelés et analysés à partir de l’historique des opérations visibles sur le filtre. Les stagiaires ont apprécié cette formation. Tous ont pu se rendre compte des mauvaises habitudes prises, de fausses croyances. Et surtout, ils ont pu être confortés dans leur choix de conduite de la filtration. «La filtration tangentielle est délicate et est souvent la dernière opération avant la mise en bouteille. Nous n’avons donc pas le droit à l’erreur à ce moment-là. Cette formation a permis de rassurer les adhérents et d’effectuer des corrections sur les habitudes d’utilisation», se félicite Guillaume Paris. Une partie du coût de la formation a été pris par Vivea, fonds de formation professionnelle des chefs d’entreprise du secteur agricole. La journée de formation s’est terminée autour d’un verre de Vouvray, avant d’enchaîner sur l’assemblée générale de la cuma.
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