Le premier concerne la qualité organoleptique du vin qui est préservée avec ce type de filtre qui fonctionne à une pression très faible. « Le vin est filtré sans être abîmé, dépouillé » explique Thierry Delaunay, responsable de cette activité au sein de la cuma. Le processus de filtration se déroule lentement en effet. En moyenne, 10 à 15 hl/h dans la cuma. Le fonctionnement de cet appareil est automatisé. Sa prise en main est assez simple. Au départ, chaque opérateur indique le volume à filtrer et le taux de turbidité voulu. Ensuite, il n’y a plus besoin de surveillance pendant la durée de l’opération. En cas de défaillance du filtre, l’appareil se met automatiquement en sécurité.
Le viticulteur peut donc procéder à d’autres tâches pendant la filtration. Ce qui constitue un indéniable atout.
D’autre part, une seule filtration suffit avec ce système. La cuma a prévu un volume de 6 à 7000 hl à filtrer par an. Pour faciliter le déplacement de l’installation entre les chais des adhérents, la cuma a choisi d’installer ce filtre sur une remorque avec fond inox, montée sur «silent-blocs ». Sur cette remorque sont disposés également les éléments nécessaires au nettoyage qui est automatisé de cet appareil : un compresseur, un chauffe-eau de 300 l en mesure de fournir l’eau chaude nécessaire au nettoyage de la robinetterie et les produits nettoyants. Un bon nettoyage est primordial en effet pour ce type de chantier.
V Demazel et S. Chapuis