La cuma de Valdériès, dans le Tarn, a déjà une longue histoire de salariat, en lien avec le pressage et l’épareuse. Mais les responsables ne sont plus les mêmes. Une fois le premier salarié (qui était aussi adhérent) retourné sur sa ferme, quelques expériences moins « solides » ont érodé la confiance des adhérents. Aussi, les nouveaux responsables ont dû quasiment repartir de zéro sur ce sujet. »On a rapidement compris qu’il était difficile d’attirer un salarié qualifié et motivé avec un temps partiel », résume Damien Cabot, le président de la cuma.
Construire de l’activité en continu à la cuma de Valdériès
L’équation est complexe… mais intéressante. « Pour construire un temps plein, nous avons dû aller demander s’il y avait de l’activité au-delà de nos adhérents », explique le trésorier, Rémy Massié.
Mais ce n’est pas tout : il faut aller chercher des heures en complément et non en supplément. « L’idée était de trouver de l’activité toute l’année. Donc des travaux qui peuvent s’enchaîner d’une saison à l’autre, plutôt
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