Faire des économies en rentabilisant les passages

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Faire des économies en rentabilisant les passages

L'épandeur d'engrais de la cuma du Plateau de Limogne dans le Lot. Avec le guidage GPS, on peut estimer l’économie d’engrais de 10 à 20 % selon la forme des parcelles.

Grouper les opérations, réduire le nombre de passages au strict nécessaire, éviter les recoupements d'intrants… ces quelques changements à la marge peuvent générer de grosses économies. Des raisonnements désormais indispensables, face à la flambée des prix des matériels.

Les prix des matériels agricoles ont massivement augmenté ces dernières années. À titre d’exemple, Stéphane Chapuis, responsable du service AgroEcoTech de la Fédération nationale des cuma, et son équipe, ont mesuré une augmentation des tarifs des tracteurs acquis en cuma de +32 % en 2 ans.Et ce n’est qu’un exemple. Les responsables des cuma de toute la France élaborent actuellement des stratégies pour contenir les tarifs d’utilisation des outils, en particuliers les plus récents.

Il existe plusieurs pistes qui permettent malgré tout de démultiplier les économies. « À part raisonner les besoins et les options, le partage des matériels en cuma représente la piste d’économie évidemment la plus importante sur l’achat de matériels », souligne Louis-Henri Rossignol, animateur agroéquipement au sein de la fédération des cuma du Lot.

« Mais on peut faire aussi d’énormes économies en raisonnant l’usage des matériels », soutient-il. Voici quelques exemples concrets issus de son expérience en tant qu’animateur… et agriculteur lotois.

En viti, tondre le cavaillon et écimer en un passage

La cuma viticole du Rupestris possède une rogneuse pour l’écimage, montée sur une tondeuse. Cela permet aux adhérents de tondre le cavaillon et d’écimer en un seul passage. Ce dispositif a coûté 26 000 € à l’achat. La cuma le facture 20 € de l’heure.

L’économie réside dans ce cas dans la diminution du nombre de passages qui permet de diviser la quantité de carburant et de main-d’œuvre.

– Un passage au lieu de deux, ce sont 35 à 45 €/ha d’économies

Des semis « trois-en-un »… voire « quatre-en-un »

Dans les cuma de Saint-Maurice-en-Quercy et de Tourtal à Baladou, les adhérents peuvent bénéficier d’opérations de semis « trois-en-un » voire « quatre-en-un », en s’appuyant sur le semoir Vaderstad

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