En Isère, 5 exploitations en agriculture biologique se sont réunies pour investir dans une écimeuse en copropriété il y a 4 ans. « En agriculture biologique, nous avons besoin de toute une panoplie d’outils pour réaliser du désherbage mécanique, » indique Martial Perraudin. En effet, aucun matériel ne réalise un désherbage global. on ne remplace pas un passage de herse étrille par un travail avec une houe rotative.
L’écimeuse en dernier recours
Le passage de l’écimeuse n’est pas systématique. « C’est un outil de rattrapage qui vient en complément. » Si toutes les autres opérations de désherbage mécanique sont concluantes, le matériel peut rester sous le hangar.
Le choix du groupe s’est porté sur un matériel de 12 m de large. « Une grande largeur pour avoir de bons débits de chantier et limiter le nombre de passages dans nos cultures maraichères. » Adhérent à la Cuma de la Plaine de Faverges, le groupe utilise un tracteur de 100 ch équipé d’un GPS, très pratique pour optimiser toute la largeur de travail. Suivant les cultures et les adventices à supprimer, la vitesse peut osciller entre 3 et 7 km/h.
4 ans d’expérience
Plusieurs types d’écimeuses sont sur le marché. Le cahier des charges pour l’investissement était multiple. Un faible poids de l’outil, une grande largeur de travail et un besoin de puissance réduit. Le choix s’est porté sur un matériel distribué par la SARL Micheletti.
Après 4 ans d’utilisation la satisfaction est au rendez-vous. Le suivi du terrain peut être réalisé automatiquement ou manuellement. Le faible besoin de puissance permet de se passer de l’option centrale hydraulique. Des roues jauge de part et d’autre de l’outil assurent la stabilité. Une attention particulière à avoir au transport avec un gabarit assez haut un fois l’outil replié.
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