Idele publie un guide pratique sur l’usage du drone en contexte d’élevage herbager. En croisant « les objectifs d’utilisation en élevage, l’environnement des zones herbagères, les spécificités du drone et la réglementation », l’ouvrage de 44 pages répond aux questions qui entourent ce possible nouvel outil. Le guide solutionne déjà la principale interrogation, par l’affirmative : oui, le drone est utilisable en élevage. Dans différents contextes, « il peut faciliter la vie de l’éleveur », conclut encore le document. Il est « un œil aussi précieux que précis dans le ciel. »
Le drone peut faciliter la gestion du troupeau herbager
En même temps l’ouvrage nuance largement. Cette utilisation d’un drone en élevage « reste limitée et complexe. » Les auteurs en pointent principales causes : le fait que le pilote doive garder son appareil à vue, ou encore « les nombreuses spécificités locales. » Néanmoins, et dans l’attente de probables évolutions technologiques et réglementaires, le drone propose déjà quelques domaines d’application concrètes en élevage. Le guide titré Les drones en élevage herbager : opportunités, risques et bonnes pratiques en liste quelques unes. « Nous nous sommes concentrés sur des utilisations facilement adoptables par la plupart des éleveurs », poursuivent les auteurs.
Vers des interactions avec les animaux ?
Tout d’abord, le drone est un moyen de localiser son cheptel ou surveiller le bon remplissage des abreuvoirs… La prise d’images facilite en même temps le comptage d’animaux. Pour autant, « en 2023, aucun logiciel commercialisé ne permet encore d’automatiser le comptage », retient Idele. En usant de prudence et de bonnes pratiques, l’éleveur peut même envisager confier un rôle de chien de troupeau à son engin volant télécommandé.
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