L’institut national de recherche agronomique (Inra) et l’institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea) formeront l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae).
Les deux décrets portant création de l’Inrae sont parus samedi, ouvrant la voie à la création d’un « leader mondial dans les sciences agricoles, de l’animal, du végétal et de l’alimentation, et également un acteur majeur des sciences de l’environnement », soulignent les ministères de l’Enseignement supérieur et de l’Agriculture.
« Les changements à l’oeuvre à l’échelle planétaire sont d’ampleur inégalée: dérèglement climatique, érosion de la biodiversité, dégradation des milieux (sols, air, eaux), pollutions, épuisement des ressources fossiles, aggravation de la malnutrition », soulignent les deux ministères, pour qui ces défis « rendent nécessaires des transformations profondes de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement ».
« C’est dans l’objectif d’accompagner ces transitions par une recherche d’excellence » que l’Inra et l’Irstea opèrent cette fusion, concluent les deux ministères.
L’Inra emploie environ 8.400 personnes et l’Irstea environ 1.500.
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