L’hiver a été doux et les couverts végétaux sont encore debout. Arvalis préconise de commencer à de préoccuper de leur destruction par des moyens mécaniques. A partir de la mi-mars, « un couvert encore en place risque de pénaliser le maïs qui suit, par épuisement des ressources en eau et en azote ». Voilà pour le premier repère.
Les limites de la météo
Malheureusement, les pluies abondantes des dernières semaines ont engorgé certains sols, et Arvalis prévient : « Ce sont bien sûr les conditions de ressuyage du sol qui sont déterminantes car toute intervention en conditions limites sera préjudiciable à l’enracinement du maïs, surtout si la préparation du sol se fait sans labour ».
Récolte précoce
Pour une exploitation des couverts végétaux en fourrage, Arvalis reste sur une nécessaire précocité, et la date repère de la mi-mars. Elle permet « de concilier 2 objectifs : récolter un fourrage de qualité, sans assécher le sol pour le maïs qui suivra. Les conditions de récolte sont bien sûr primordiales pour obtenir un fourrage de qualité, sans dégrader la structure du sol avec les engins de récolte ».
Fertilisation à revoir
Côté fertilisation, Arvalis prévient que le couvert peut avoir prélevé des quantités non négligeables, qu’il faudra compenser pour donner toutes ses chances au maïs. Dans l’autre sens, un couvert de légumineuse peut restituer jusqu’à 30 kg/ha d’azote.
En complément : des démonstrations de destruction mécanique de couvert dans la Vienne, en Ille-et-Vilaine, dans le Maine-et-Loire.