Huit unités collectives fonctionnent déjà, «dans un rayon de soixante kilomètres» autour du site retenu à la Séguinière pour le MécaElevage 2018, «de nombreuses autres sortiront encore de terre», présente Grégory Vrignaud (Aile). Et si pour l’expert, l’émergence de cette dynamique ici n’est en rien due au hasard, au regard de la culture collective dans la campagne du secteur, elle change néanmoins quelques cartes à l’échelle des groupes et du territoire. «Compte tenu des enjeux de volume à transporter, une logistique adaptée est mise en place sur ces unités que cela soit pour la collecte ou pour les épandages», rappelle-t-il en ouvrant quelques pistes qui seront développées lors des ateliers dédiés à la question, le 14 juin, lors de la manifestation professionnelle: «L’enjeu pour l’unité de méthanisation est d’avoir du fumier frais régulièrement toute l’année.» De l’autre côté, pour le groupe, une solution pour la logistique est «d’avoir des stockages délocalisés, bien positionnés pour améliorer le débit d’épandage ensuite. D’autres ravitailleront, en bout de champ, un automoteur d’épandage à l’aide d’un caisson…»
Au cours de la journée MécaElevage, le pôle méthanisation valorisera les enseignements du programme Méthalaé. Sur deux ateliers, le CerFrance énergie et l’association Aile présenteront les modes d’organisation possibles et performants entre les exploitations agricoles et la méthanisation. La chambre d’agriculture du Maine-et-Loire exposera l’évolution des pratiques d’épandage et des rotations permettant de valoriser au mieux les digestats et les systèmes de cultures impliquées dans les productions animales et d’énergie. Pour le public intéressé par la visite de l’unité de méthanisation et ces ateliers méthanisation en collectif, l’inscription préalable est obligatoire.
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