Quand la mise en place de plateformes de stockage de bois devient une nécessité, l’une des premières à voir le jour est celle de Port-Brillet. C’est la cuma locale qui, en 2012, sera à l’initiative de la création d’un hangar pour entreposer le bois déchiqueté. Aujourd’hui, la SCIC Mayenne Bois Énergie gère le stock de bois de douze plateformes, dont celle de Port-Brillet, pour approvisionner une quarantaine de clients (principalement des chaufferies collectives). Chacune se situe dans un rayon de 25 km à la ronde au maximum. Ainsi, l’activité de la filière est structurée pour couvrir l’ensemble du département.
La commune du bois énergie par excellence
À Port-Brillet, le centre de formation de La Futaie, la gendarmerie et le collège de Misedon se chauffent aujourd’hui au bois déchiqueté. De plus, la municipalité planche sur un projet de réseau de chaleur, fonctionnant lui aussi au bois déchiqueté. Pour celle-ci, l’enjeu est double. Le projet répond d’abord à une volonté de valoriser le territoire. Le bois déchiqueté, en provenance de la plateforme de la cuma de Port-Brillet, va alimenter l’essentiel des bâtiments publics du centre bourg. Mais aussi quelques bâtiments privés, consommateurs d’énergie.
Vers un réseau de chaleur
D’autre part, l’enjeu est également de maîtriser les dépenses énergétiques de la commune, qui, selon Fabien Robin, le maire de Port-Brillet, ont doublé en trois ans. Consommer une énergie locale et mieux maîtriser, sur le long terme, les coûts, voilà en résumé le leitmotiv de la commune. Pour l’anecdote, avec quatre chaufferies bois déchiqueté, Port-Brillet doit détenir la palme de la commune qui dispose du plus grand nombre de ces installations par habitant en France.
Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :