Lorsqu’on broie des couverts végétaux en système labour, l’usage veut que la matière verte se retrouve ensuite enfouie par la charrue. Mais d’un autre côté, on sait qu’il est intéressant de garder un mulch en surface pour préserver le sol de l’érosion et encourager l’activité biologique dans les premiers centimètres.
Un broyeur avec tapis d’éjection
Pour concilier labour et mulch, Sauerburger a doté un de ses broyeurs de la gamme Dingo d’un tapis d’éjection. Il a pour rôle d’éjecter latéralement le broyat, vers la droite ou la gauche selon le sens de travail. L’appareil suivant une charrue, dans un chantier à deux tracteurs, la matière verte se dépose ainsi sur le labour. Elle forme alors un mulch protecteur en attendant l’opération culturale suivante. Mais elle restera de toute façon à faible profondeur au lieu de risquer un enfouissement profond par la charrue.
Mieux valoriser les couverts
Ce broyeur avec tapis fait partie des innovations sélectionnées par le salon allemand Oko-Feldtag, qui a eu lieu avant l’été. Signalons qu’un autre constructeur allemand, Müthing, a également exploré cette méthode avec des organismes de recherche, sous le nom de «pflug-mulch » (lien vers un article en langue allemande). Il avait pour sa part fait appel à un dispositif de projection du broyat plus complexe.
En complément : choisir un rouleau destructeur de couverts végétaux.