Article mis à jour le 15 mars 2022, compte tenu de l’actualité notamment la guerre en Ukraine voici de nouvelles informations :
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- Le GNR flirte avec les 2€/L !
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Le conflit en Ukraine a l’effet d’une bombe sur les marchés céréaliers mondiaux. Les dérapages des prix des céréales découle directement du théâtre de guerre où s’affrontent deux pays dominants dans la production de céréales: l’Ukraine et la Russie. Et dans une certaine mesure la Biélorussie. L’Ukraine est directement touchée sur son territoire. Or c’est un grand exportateur de céréales. Notamment de blé vers l’Indonésie et l’Egypte. Elle exporte aussi beaucoup d’orge vers la Chine et la Turquie. Du maïs vers la Chine également, mais aussi l’Espagne, les Pays-Bas…
De surcroît, l’absence d’informations fiables sur les prochains développements du conflit, perturbe les analystes et les courtiers en grains. Elle nourrit aussi les risques spéculatifs.
Entraves au fret maritime
Certains imaginaient que cette confrontation allait prendre le visage d’une guerre éclair. Mais la conflagration dure. Les craintes portent désormais sur Odessa. Un port essentiel pour l’Ukraine où s’écoule une grosse partie de ses exportations de blé, maïs et tournesol. Une liaison ferroviaire de substitution pour le fret des céréales ukrainiennes, via la Roumanie
