Fondée en 2007 par les deux frères Alarçon, qui sillonnaient alors Lyon en triporteur pour livrer leurs premiers clients, la société propose différentes formules de box de fruits et légumes, livrées en point-relais ou en entreprise et accompagnées de recettes, précise le communiqué de Carrefour.
Un réseau déjà bien développé
Elle revendique un « réseau unique » de plus de 750 producteurs locaux, maraîchers et arboriculteurs partenaires, sélectionnés pour la qualité de leurs produits, leur savoir-faire et leur engagement en faveur d’une production responsable.
Potager City avait annoncé en 2017 qu’elle visait un chiffre d’affaires de 20 à 25 millions d’euros en 2021. La société emploie 110 personnes et livre 350 villes en France à travers sept bases logistiques et un maillage de plus de 3.300 points de retrait.
« L’intégration de Potager City au sein du groupe Carrefour va lui permettre d’accélérer son développement », ajoute le communiqué, le distributeur, de son côté, poursuivant sa stratégie d’expansion dans le commerce alimentaire en ligne.
Début janvier, Carrefour avait annoncé avoir acquis 60% de la start-up Dejbox, spécialisée dans la livraison de déjeuners « pour les salariés situés en zones périurbaines ». En mars 2018, le groupe avait pris une participation majoritaire au capital de la start-up Quitoque, spécialisée dans la livraison de paniers-repas à cuisiner à domicile et créée en 2014.
Toutes ces acquisitions entrent dans le cadre du plan de relance de Carrefour annoncé en janvier 2018 par son PDG, Alexandre Bompard. Il s’était alors fixé un objectif de 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires dans le commerce en ligne alimentaire d’ici 2022, contre environ 850 millions en 2017. Hors Chine, où Carrefour a entretemps cédé 80% de sa filiale, l’objectif est de 4,2 milliards d’euros.
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