Après six mois d’usage de la rampe à pendillards Mastek, c’est un représentant de cuma plutôt convaincu qui accueille une démonstration mi-novembre. « Nous avons eu la chance avec Mécalive de pouvoir essayer cette rampe de pendillards Mastek de 9 m sur notre tonne Pichon 11 000 l à buse palette », explique Jean-François Chauveau, l’éleveur et producteur de biogaz. On découvre l’avis sur la rampe à pendillards Mastek.
Conception simple et bien pensée
Sur la période, les différents utilisateurs habituels de la tonne ont réalisé 300 voyages. Les responsables de la coopérative soulignent : « Tout le monde a pu l’utiliser. Déjà, on constate que personne ne l’a accrochée. »
La boutade valide une première observation des éleveurs de la cuma Normande : « Le repliage est bien conçu », juge par exemple Vincent Follain, un autre adhérent de la coopérative. « Dans les manœuvres et sur la route, la présence de la rampe ne change rien par rapport à la buse », complète Jean-François Chauveau.
Que ce soit pour déplier, replier ou actionner la vidange, le témoin ne trouve donc « rien de compliqué. Par rapport à avant, nous avons juste un distributeur hydraulique de plus à mettre en action et il ne faut pas oublier d’actionner le broyeur. »
Avis sur la rampe à pendillards Mastek : la peur des bouchages est évacuée
Gauthier Savalle, animateur machinisme à la fédération des cuma, analyse : « Le fait que la rampe ne dépasse pas du gabarit de la tonne est particulièrement avantageux aussi pour des groupes où les utilisateurs sont occasionnels. Je retiens par ailleurs une idée intéressante sur ce modèle, c’est qu’il n’y a jamais de réduction du flux. Le liquide circule toujours du plus petit vers un plus gros diamètre. » Jean-François Chauveau confirme que depuis la mise en route, le groupe d’une vingtaine d’adhérents n’a pas constaté de soucis de bouchage du système.
La rampe à pendillards n’a pas non plus impacté les débits de chantier, selon les témoins. « On reste sur une envergure du travail équivalente à la buse », compare Frédéric Lavalou, expert épandage du réseau cuma. Pour des lisiers bovins parfois épais, cette largeur de 9 m assure de pouvoir facilement pousser le produit jusqu’aux extrémités de la rampe.
Le compresseur déjà présent sur le matériel est tout à fait capable d’alimenter convenablement le broyeur répartiteur. » Damien Schmit, inspecteur commercial de Stecomat, prolonge : « Le broyeur répartiteur est la pièce maitresse du système. Il lui faut cette alimentation stable et un débit hydraulique régulier de 60 l/min. C’est la clef pour éviter les bouchages. »
Pas de changement sur les tracteurs
Les agriculteurs soulignent le gain indéniable sur le plan de la régularité transversale de répartition par rapport au système aspergeant. Avec cet équipement, la cuma pourrait conserver une tonne qui répondait à un besoin d’une partie des adhérents, en leur proposant une meilleure qualité de travail.
« Par rapport à la buse, ce type d’équipements sécurise le ‘rendu racine’. Il évite jusqu’à 70 % de perte d’azote ammoniacal », explique Frédéric Lavalou.
Les responsables de la cuma commentent : « C’est vrai que l’évolution de la réglementation nous inquiétait aussi. » L’équipement sera de nature à la satisfaire. Le tout sans que l’essentiel de leur matériel ne change.
Les utilisateurs conservent leurs habitudes d’utilisation. De la même manière, leur besoin de traction n’a pas connu d’évolution.
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