Le Dina constitue une opportunité pour les cuma, puisqu’il leur permet d’avancer sur divers sujets, qui vont de la mécanisation à l’organisation interne. Frédéric Raffy, président de la cuma La Séoune, témoigne.
Pourquoi avoir engagé ce Dina ?
Notre cuma s’essoufflait. Le président venait d’annoncer sa démission et il fallait identifier son remplaçant. Je me suis porté candidat, en précisant que les responsabilités devaient être partagées entre les membres du bureau. Comme nous avions besoin d’être accompagnés pour définir les fonctions de chacun et revitaliser l’équipe, j’ai proposé de réaliser un DiNA. C’est un dispositif dont j’avais eu connaissance, en tant qu’administrateur.
Quels en ont été les résultats à la cuma La Séoune ?
Nous avons gagné en sérénité. En réglant le problème des impayés, nous avons rétabli une relation de confiance avec les adhérents. Le DiNA a également impulsé une dynamique de groupe qui nous a permis, par exemple, d’acter le renouvellement de certains matériels. Désormais, afin de pallier les départs en retraite, il va falloir que de jeunes administrateurs motivés pérennisent l’activité de notre coopérative.
Quel regard portez-vous sur ce Dina ?
Même si nous nous réunissons régulièrement, le manque de recul ne favorise pas la prise de décision. L’appui d’un professionnel extérieur facilite l’émergence de nouvelles idées. Toujours à notre écoute, l’animateur nous a prodigué ses conseils, en tenant compte des compétences et spécificités de chacun.
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