[Avis Tempo Väderstad] Semer 400 ha en moins d’une semaine : ok !

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[Avis Tempo Väderstad] Semer 400 ha en moins d’une semaine : ok !

Plus vite, plus précis, plus régulier: le Tempo atteint les objectifs.

Semer 400 ha de maïs en une semaine avec un semoir 8 rangs. C’était le pari de la cuma d'Ambérieux-en-Dombes Les Alouettes, dans l’Ain. Objectif atteint avec le semoir Väderstad Tempo.

Depuis quelques années, la cuma d’Ambérieux-en-Dombes Les Alouettes était face à une problématique : semer 400 ha de maïs avec un semoir monograine classique 6 rangs. «Durant 2 ans, on a loué un second semoir à des collègues installés au sud du département. En général, ils ont terminé les semis quand on commence, mais c’est toujours un peu risqué», constate Gilles Dubost, président de la cuma. La première solution envisagée était l’achat d’un second semoir 6 rangs, mais cela voulait dire «2 tracteurs, 2 chauffeurs et une autre organisation.»

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L’option de la rapidité

«Nous sommes allés voir un voisin qui possédait un semoir Vaderstad Tempo. Nous voulions avoir l’avis d’un utilisateur sur le fait de semer à plus de 12km/h. Le retour a été positif. Cela nous a mis en confiance.» L’option d’investir dans un second semoir a donc été abandonnée. La cuma a fait le choix d’un semoir traîné TempoF, 8 rangs repliable avec une trémie de fertilisation de 1200 l et microgranulateur. L’investissement se monte à un peu moins de 9000€ par élément.

distribution tempo vaderstad

La différence avec un semoir classique, c’est la sélection de la semence qui se fait par pression d’air et non par dépression. Cette pression est aussi utilisée pour l’éjection de la graine qui est propulsée dans le sillon via un tube, juste avant la roue plombeuse, permettant ainsi une grande régularité.

Prendre le temps pour la mise en route

Au niveau de tout ce qui est mécanique, le semoir est jugé «assez simple et très accessible». De série, le Tempo est livré avec un boitier de contrôle qui permet de gérer l’ensemble des fonctions. Dans les options, la cuma a choisi de remplacer le boitier par un IPad. «Cela nous permet d’effectuer des essais à poste fixe pour chaque élément qui est entraîné individuellement par un moteur électrique, de visualiser les doubles et les manques directement sur l’IPad, tout en restant près du semoir.» Les réglages s’avèrent un peu plus pointus que pour un semoir classique. Pour le maïs, il existe trois jeux de disques de semis différents. «Lors des essais, si on voit par exemple qu’il y a beaucoup de doubles, c’est que les disques ne sont pas adaptés pour la semence. On choisit donc des disques avec des trous plus petits, ce qui donne plus de régularité.» Une prise en main jugée assez facile même «s’il faut prendre le temps pour bien maîtriser toutes les fonctions».

Väderstad Tempo

L’IPad est connecté en Wifi à la machine. Il fournit toutes les données instantanément concernant les manques, les doublons, alerte en cas d’un élément semeur bouché… Il permet aussi d’étalonner les éléments semeurs tout en contrôlant l’opération près du semoir.

Surpris par la précision

Le choix de ce semoir s’est fait aussi en fonction de sa polyvalence. Tous les adhérents n’ont pas les mêmes façons culturales. Certains sont en semis direct, d’autres en TCS ou en préparation classique. «Le résultat est que le semoir s’est bien comporté dans les différentes situations. En semis direct, le fait de pouvoir appliquer 350kg de pression par éléments permet un bon suivi du terrain.»

Quand on passe d’une vitesse de travail de 7 à 12km/h, on se pose naturellement des questions sur la précision du semis. «Pourtant nous avons été très surpris. Le placement des graines est plus précis et plus régulier qu’avec le semoir classique que nous avions et nous avons des levées superbes. Nous aurions certainement pu travailler encore plus vite, mais nous avons seulement 130ch, ce qui est juste assez pour traîner un 8rangs. Malgré cela, nous arrivons à un débit de chantier qui atteint le 6ha/h en instantané. »

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Tempo vaderstad précision

Même à 12 km/h, la précision et le placement des grains sont au rendez-vous.

L’électronique en question

«Le semoir est Isobus et quand on met en route, il s’affiche sur le terminal du tracteur. Il faut effectuer une manipulation pour que les informations s’affichent sur l’IPad. Les trois premiers jours, on était un peu perdu, mais on a trouvé la solution.» En revanche, impossible de faire fonctionner la coupure élément par élément quand on arrive dans une pointe. «Le système se contrarie avec le boitier tracteur. Nous prendrons le temps de régler le problème cet été car il faut que cela fonctionne.»

Garder une marge de sécurité

Semer 400ha avec ce semoir, «on peut le faire en une semaine si tout est bien organisé. On s’est rendu compte depuis quelques années que les fenêtres météo étaient de plus en plus courtes. Avoir un semoir ayant une capacité de travail importante nous permet de garder une bonne marge de sécurité.»

Pour en savoir plus sur le coût d’utilisation des semoirs monograine, cliquez sur Prix de revient des semoirs à maïs.

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