Depuis la précédente évaluation du 9 juillet, les températures enregistrées ont été conformes aux références statistiques. «Les dates de récolte prévues ont peu évolué», confirment les experts d’Arvalis dans leur communiqué du 23 juillet. «Autour du 20 août», de larges secteurs en Rhône-Alpes ainsi que sur les Pays-de-la-Loire et le centre Ouest d’une manière générale, les groupes d’ensilage devraient reprendre du service, «en condition d’alimentation en eau normales.» Car c’est bien un manque de précipitations qui joue les trouble-fêtes: «les maïs commencent à souffrir dans les parcelles les plus superficielles, surtout dans les régions où le mois de juin a également été peu arrosé», constate l’institut.
Un œil sur le maïs, l’autre sur le pluviomètre
Dans les régions les plus tardives, les floraisons ont encore quelques jours avant de s’initier. Particulièrement dans les zones les plus précoces en revanche, il revient dès à présent à chaque éleveur de vérifier l’évolution de ses maïs fourragers par les méthodes habituelles (observation de l’état des plantes et de la maturité des grains). «L’enjeu est de commencer les chantiers suffisamment tôt» pour que l’ensemble de la campagne se déroule sereinement, et ainsi «éviter les récoltes tardives à des taux de matière sèche trop élevés», rappelle Michel Moquet, référent technique d’Arvalis sur la question.
Collectivement, ne pas se faire déborder
Et il sera d’autant plus important de démarrer au bon moment qu’en conditions «de fort stress hydrique l’évolution du taux de matière sèche du maïs peut être très rapide.» Dans ces situations particulières où les tendances générales sont à considérer avec précautions, l’observation «attentive» des parcelles s’impose, plus que jamais.