Les protéines locales ont leurs arguments. Il est même possible de cultiver du soja en France, notamment dans certains territoires de l’Ouest. Néanmoins il n’est pas une culture qui s’improvise. L’itinéraire technique du soja comporte en effet quelques points clefs. Choix de la parcelle, inoculation, fertilisation, semis et désherbage sont cinq mots magiques que l’agriculteur qui se lance doit garder en tête.
Il y a aussi le soja Made in France
Le bon choix de la parcelle consiste à éviter les sols très calcaires et privilégier les champs proposant, soit une bonne réserve hydrique, soit une solution d’irrigation. Attention dans ce dernier cas, l’irrigation peut entraîner des cycles plus tardifs du soja. C’est une donnée à prendre en compte pour les dates de semis et le choix de précocité variétale.
Itinéraire technique du soja: P et K sans N
Pour l’azote, les nodosités font des miracles, à une condition. L’inoculation doit être soigné (pas d’azote !). En revanche, la fertilisation phosphatée et potassique se raisonne dans le cadre de la rotation.
Pour en savoir plus :
Les recommandations pour semer du soja - Dans un sol suffisamment réchauffé, à vitesse modérée - Profondeur : 2 cm en semis précoce, terre froide ou battante et à 3 ou 4 cm en semis plus tardif, terre chaude sèche et motteuse, - Dose de semis adaptée à la préconisation variétale et aux conditions de culture |
Retrouvez les cinq autres idées reçues sur l’autonomie protéique ici.
À retrouver en vidéo:
Des alternatives au soja à l’international.
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