« Au nom de la terre », un choc qui change le regard sur l’agriculture

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« Au nom de la terre », un choc qui change le regard sur l’agriculture

Edouard Bergeon sur le tournage du film.

"Il y aura un avant et un après": Pour Michel Bohuon, exploitant d'une salle de cinéma près de Rennes, le succès du film "Au nom de la terre" sur le suicide agricole a créé une onde de choc qui impose désormais de parler "autrement" de l'agriculture.

Moins de deux mois après sa sortie en salles le 25 septembre, le drame rural d’Edouard Bergeon « Au nom de la terre » a rassemblé 1,85 million de spectateurs, le plaçant en troisième position sur le podium des films français les plus vus de l’année, et au 20e rang des entrées toutes catégories confondues.

Un record réalisé loin de Paris, dans des villes plus moyennes que grandes, des cinémas associatifs, des clubs citoyens.

Les projections sont souvent assorties de débats. Beaucoup de spectateurs ou spectatrices sortent en pleurs.

Basé sur l’histoire vraie du père du réalisateur, le film montre un Guillaume Canet habité par la passion de son métier d’éleveur, qui plonge dans l’enfer du surendettement et de la dépression. Jusqu’au suicide.

Pour l’acteur, l’année 2019 restera un bon cru. Parmi les films français qui ont réalisé le plus d’entrées,


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