Après un diagnostic réalisé en début d’année 2020 pour dresser un état des lieux des matériels d’épandage et matières épandues en France, des discussions sont menées par le ministère de l’Agriculture, le ministère de la Transition Écologique et Solidaire et les organisations agricoles dont la fncuma.
Réduire l’ammoniac
Elles vont se traduire par des actions en faveur de la qualité de l’air. Il faut rappeler que la France doit atteindre un objectif de réduction des émissions en polluants, notamment le NH3 en ce qui concerne le secteur agricole. En ligne de mire: une réduction de 4% par an d’ici 2030, puis de 13% par an à partir de 2030 pour respecter la Directive Européenne NEC (Plafonds d’Émission Nationaux).
Des matériels moins émissifs
Les mesures en cours de discussion s’articulent autour de 4 axes :
• Créer les conditions générales permettant l’utilisation de matériels d’épandage moins émissifs,
• Accompagner l’utilisation et les investissements dans des matériels moins émissifs,
• Renforcer les aspects réglementaires,
• Améliorer le suivi de la qualité de l’air en agriculture.
Quelles conséquences pour les cuma?
Même s’il est trop tôt pour se prononcer sur les conséquences de ces actions notamment du volet réglementaire -vu que les discussions sont toujours en cours- tout indique que nous allons vers des restrictions à l’usage des tonnes avec buse palette. Ainsi, il nous semble important d’anticiper les investissements en cours de réflexion ou envisagés à court terme. Nous recommandons ainsi d’orienter le choix de ces investissements à minima vers des tonnes pré-équipées pour recevoir un équipement moins émissif plus tard (rampes pendillards, enfouisseurs…). Si la réflexion sur un investissement dans ces équipements est suffisamment mature dans la cuma, franchir le pas est une décision de bon sens pour aborder sereinement l’avenir et avoir une tonne facile à revendre à moyen terme.
Contact : Service AgroEcoTech de la fncuma
En complément : la réglementation des tonnes à lisier concernant le poids maxi