La presse-enrubanneuse est particulièrement adaptée pour les exploitations vendant du fourrage. Egalement pour les petites structures en manque de fourrage en automne et qui n’ont pas de silo pour conserver le maïs. Elle permet aussi de transformer plusieurs types de matières (luzerne, betterave à sucre, céréales, etc.) en balles pressées en enrubannées. L’autonomie fourragère est une préoccupation importante des éleveurs. Cela est d’autant plus vrai en agriculture biologique. L’ensilage de maïs enrubanné peut être une solution.
La machine fonctionne en stationnaire. L’ensilage est apporté par benne comme pour un silo traditionnel. Il est ensuite versé sur une plateforme d’où il est convoyé jusqu’à une chambre fixe pour la formation de la botte. Celle-ci est ensuite enveloppée d’un premier film plastique puis passe sur une table d’enrubannage où elle est enrubannée.
Plus de souplesse
Le matériel permet une certaine souplesse des chantiers : majoritairement en frais, mais aussi en sortie de silo en cas d’arrêt d’activité ou si un surplus de fourrage est à vendre. L’ensilage de maïs enrubanné se conserve bien. Il est facile à transporter. Il est plus compact que dans un silo. En outre, quand on travaille en frais la fermentation anaérobie est plus vite terminée qu’en silo traditionnel.
Le coût est cependant à évaluer en fonction des situations de chaque exploitation. En effet, avec un prix d’environ 250.000 € pour le modèle Göweil LT-Master, l’achat collectif en cuma s’avère être une solution économique adaptée à un combiné presse-enrubanneur.
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