A la cuma la Fourragère où un groupe s’intéresse particulièrement à l’amélioration de l’autonomie protéique et à l’optimisation des chantiers de récolte, les éleveurs disposent d’un nouvel atout dans leur jeu.
Ils ont profité de l’occasion de disposer d’un exemplaire d’un modèle en développement (Kuhn FBP 3135) pour se lancer dans l’enrubannage sans filet. S’il est capable de former des bottes de foin liées avec un filet, le combi-presse de la cuma d’Ille-et-Vilaine réalise aussi des balles d’enrubannage, liées avec le même film que pour l’emballage.
Avec ou sans plastique
Dans un groupe où des éleveurs laitiers et allaitants se côtoient, cette polyvalence est appréciable: «Quand c’est pour approvisionner un râtelier, le tout plastique n’est pas pratique», expliquent Florent Richard et Didier Bréal, des éleveurs concernés par l’activité. «Avec le filet, on enlève le plastique, on manipule la botte jusqu’à son emplacement puis on ôte le liage.»
En revanche pour d’autres méthodes de distribution, les utilisateurs n’ont plus qu’un unique déchet à gérer. Avec la technologie 3D et un film «de bonne qualité», l’opérateur passe environ sept couches, deux de plus pour la luzerne, et les éleveurs récupèrent des balles qui se tiennent et se conservent plutôt bien. Le tout plastique serait-il fantastique?
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