Dans un secteur d’élevage, la cuma la Noyantaise (49) s’est créée en 1984 pour la mutualisation d’outils de fauche et d’épandage d’effluents d’élevage. Mais très vite, les innovations en agroécologie en cuma se sont installées par l’achat de bineuses mais surtout du premier semoir pour semis direct. Cette activité s’est même largement développée puisque, aujourd’hui, la cuma possède quatre appareils : deux à disques et deux à dents. La surface a même plus que doublé en quelques années, passant de 600 à 1 400 hectares par an. Cette activité booste la dynamique, et le nombre de nouvelles adhésions ne faiblit pas (environ deux à trois par an). Les échanges y sont constants. La cuma est même devenue une référence en la matière puisque de nombreux groupes viennent la rencontrer pour développer une activité dans leurs cuma respectives.
Un vrai lieu d’échanges
Vincent Brûlé, le trésorier adjoint, fait partie des précurseurs. Cet agriculteur est en semis direct depuis plusieurs dizaines d’années et transmet ses
