La production de fourrage consomme du plastique. De plus en plus celui-ci tourne en rond. Mi-octobre, à l’occasion du salon Pollutec à Lyon (1), trois sociétés signaient ensemble un communiqué pour parler ficelles, évoquant «une étape décisive» dans un plan visant «à réduire l’impact environnemental de la mise en balles.»
Vers une production de ficelles circulaire
D’une part, Adivalor acte un contrat pluriannuel de fourniture de déchets de ficelles agricoles avec une start-up néerlandaise Healix, spécialisée dans la transformation de textiles techniques (cordes, ficelles, filets…) en polymères vierges. Ces derniers seront utiles au fabricant Tama qui lance d’autre part «une gamme de ficelles agricoles basée sur les produits Healix, sous le nom de Tama cycle twine», expliquent les signataires.
«Cet accord consolide notre ambition d’atteindre l’objectif d’un taux de recyclage de 100% pour les plastiques agricoles utilisés en France», affirme Pierre de Lépinau. Le CEO d’Adivalor se réjouit également qu’une entreprise telle que Tama «s’engage pleinement dans l’éco conception de ses produits.»
De la bâche premium issue du recyclage à 90%
Si la ficelle roule vers un usage circulaire, la bâche d’ensilage n’est pas en reste. En septembre, Trioworld (ex-Trioplast) diffusait également une bonne nouvelle aux partisans du recyclage. Après Trioblack l’an dernier, «le film d’ensilage Triocare est à son tour certifié Blue angel.» Le fabricant présente ce label comme «la plus ancienne certification environnementale du monde. Pour l’obtenir, l’entreprise doit notamment justifier que ses produits contiennent au moins 80% de matière recyclée issue de déchets post consommation.» Le produit nouvellement labélisé affiche même un taux de 90%.
(1) Salon des solutions environnementales pour l’industrie, la ville et les territoires.
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