« Cette adhésion à la centrale d’achat de matériels agricoles Camacuma s’est faite à l’instigation d’Éric Encausse, le président de la fédération des cuma du Gers et aussi de la région Occitanie, explique Wilfrid Leprat, animateur de la fdcuma du Gers. C’est lui, en tant que président, qui a porté cette idée devant le conseil d’administration. Et l’idée a fait son chemin. »
Adhésion à la centrale d’achat de matériels agricoles Camacuma
Prise fin 2022, la décision a été présentée en assemblée générale au début de cette année. Très vite les premières actions ont suivi. « La première décision de la fédération a été de régler l’adhésion de toutes les cuma du département, 30 euros par coopérative, soit, pour nous, un budget de 6 000 euros » ajoute-t-il.
« Mais certaines fédérations font différemment et refacturent l’adhésion aux cuma, poursuit l’animateur. Ici, nous considérons que notre rôle est d’amener du service aux adhérents. Camacuma, c’est du service. C’est la possibilité d’avoir accès à du matériel à des prix très intéressants. Cela permet en effet de supprimer les intermédiaires, ou des systèmes de location… La force de frappe est importante. Pour les télescopiques, Camacuma s’est engagée sur 300 appareils avec Bobcat sur 3 ans. Cela représente 10 % du marché français. »
Herse étrille, télescopique et mini-pelle
La première cuma gersoise à user de cette opportunité nouvelle proposée par la centrale d’achat de matériels agricoles Camacuma a acquis une herse étrille, pour compléter un équipement existant. « Elle a pu toucher ce qu’elle cherchait à 25 000 euros hors taxe, sur le marché traditionnel. À matériel équivalent, il fallait tabler sur 35 000 euros », détaille Wilfrid Leprat.
Outre les herses étrille, Camacuma propose aussi, pour l’instant, des télescopiques et des mini-pelles. « Nous avons une cuma qui a pu ainsi s’équiper pour développer une activité nouvelle, souligne-t-il. D’ailleurs, on peut avoir recours à Camacuma pour d’autres objectifs que le classique renouvellement de matériel. »
Possibilité de location avec Camacuma
« La location peut permettre de passer par une phase de test puisqu’il est possible de jongler avec les loyers, en fonction de l’utilisation, d’une année sur l’autre. »
Par exemple si la cuma s’engage sur la location d’un télescopique pour 450 heures par an et que finalement, l’outil en effectue 600, le contrat peut-être modifié.
« Camacuma propose un système assez souple qui comprend en plus l’assurance bris de glace ou de machine, l’entretien, le SAV et les pneumatiques à concurrence de 2 500 heures. C’est pour cela que nous préférons parler de location d’usage plutôt que de location bail, on loue d’abord en lien avec son utilisation », précise le technicien gersois.
Ne plus être bloqué pour le renouvellement
Wilfrid Leprat cite ainsi un autre exemple parlant : « Nous avons une cuma qui s’est positionnée pour la location d’un télescopique pour un renouvellement de matériel. Le cadre habituel pour cette cuma, c’est 900 heures par an pour cet outil, et un renouvellement avant 3 000 heures, donc au bout de trois ans. C’est leur choix d’amortissement. »
« Ils avaient un matériel à renouveler, indique-t-il. Mais comme ils ont touché une subvention pour l’acquisition, ils doivent attendre cinq ans et non trois pour le renouveler. Avec la location, ils vont pouvoir changer de système, adapter le loyer à leur utilisation et ne plus être bloqué pour le renouvellement puisque les télescopiques sont renouvelés à 2 500 heures. »
D’autres matos à venir
Au bout des cinq années, l’ancien matériel acquis avec la subvention sera vendu et 100 % du gain ira à la trésorerie de la cuma. Si seuls pour l’instant les télescopiques, mini-pelles et herses étrille figurent au catalogue de Camacuma, il s’enrichira au fil des remontées des besoins du terrain.
Le tracteur, le plateau fourrager, l’épandeur à fumier sont dans les tuyaux et pourraient faire leur entrée au catalogue dans les mois qui viennent.
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