Vers une production efficiente du maïs

Voir loin, sans perdre le quotidien de vue. Sur les deux plans, le maïs ouvre les perspectives de performances toujours croissantes. Génétique, matériels et technologies ou même organisation… tous les ingrédients de la culture rivalisent pour relever le défi du progrès. En réalité, ils seraient plutôt à combiner pour se valoriser les uns les autres.

Vers la conquête de la meilleure marge économique pour son maïs

L’évolution des rendements du maïs au gré des renouvellements de variétés en donne une illustration: le gain de productivité dans les vrais champs de production n’est pas au niveau des progrès constatés dans les parcelles expérimentales.

Du semis au battage, ou à l’ensilage, ce dossier retrace donc les principales étapes où se joue la conquête de la meilleure marge économique. Et celle-ci ne se gagne pas toujours à coups de charges dispendieuses, le terrain le prouve aussi.

Comment rendre la production de maïs plus efficiente ? (Crédit : Adobe Stock)

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Relancer l’ensilage et récolter plus de 1 000 ha

Entre arrêter et relancer son activité d’ensilage, la cuma de la Tour a choisi. Elle a même décidé de réinvestir dans du matériel neuf et de recruter. Aujourd’hui, elle ensile pour près de 100 €/ha. C’est mieux que l’objectif qu’elle s’était fixé.

Pas de bon boulot avec un éclateur au bout du rouleau !

L’éclateur est une pièce stratégique de l’ensileuse pour le maïs fourrager. Avec le réglage de l’écartement, le degré d’usure de la dentition est un paramètre essentiel qui détermine la qualité du travail sur le grain.

Le désherbage mécanique demande de préparer le terrain

Trois facteurs garantissent la réussite d’une stratégie de désherbage incluant l’action mécanique. D’une part le maïs doit se développer le plus rapidement possible, d’autre part il doit se situer dans un contexte où la pression sera la plus faible possible. Enfin, les outils précédant la herse, la houe ou la bineuse doivent leur laisser un terrain favorable.

Ensilage réussi, qualité à l’arrivée

La récolte du maïs fourrager est synonyme d’une journée cruciale, longue et chargée. Pour autant, avant de travailler vite, il faut penser à travailler bien. Conseils d’expert.

Désherbage maïs : chimique ou mécanique ?

Qu’elle soit chimique ou mécanique, la lutte contre les adventices est efficace pourvu que les conditions d’intervention soient réunies. Au final, la stratégie gagnante concernant le désherbage pour la culture du maïs semble être l’opportunisme.

Semis direct, optimisation… et 60 €/ha de phytos en moins

À Rimaucourt, en Haute-Marne, Thibaut Lugnier est installé, avec son cousin Fabrice Lugnier, sur une exploitation céréalière de 1 000 ha, dont 65 ha de maïs. Pour cette culture, comme pour les autres, la priorité de l’exploitation est d’optimiser les charges de mécanisation et l’utilisation des phytosanitaires.

Semis de maïs : un coût de 230 euros de l’hectare

Concernant le semis de maïs, notamment, la stratégie de la cuma des Trois Sols, dans les Landes, se résume ainsi : un tarif global pour une approche plus agronomique.

Usure du semoir : 6 points à surveiller avant le début de saison

Du bon état du semoir dépend une bonne partie de la réussite de la culture du maïs. Mais avec en moyenne 450 km parcourus chaque année, votre semoir s'use. Focus sur 6 éléments à vérifier avant d'attaquer la saison.

La valorisation des effluents de plus en plus pertinente

Vantés pour leur action favorable à la qualité de l’air, les équipements d’épandage du lisier ont fait leur place sur le marché. Ils déploient des arguments techniques, particulièrement retentissants lorsque l’engrais coûte cher.

Améliorer les rendements avec moins d’azote mais plus d’oligoéléments

Face à des rendements de maïs en berne, Nicolas Denieul a revu sa fertilisation. Grâce à une méthode novatrice, il apporte des oligo-éléments au bon moment et moins d’azote sur la culture.

Maïs : la pulvérisation ciblée donne des perspectives

Si la tendance pousse à la réduction du recours à la chimie, la technologie apporte des perspectives aux producteurs de maïs. Certaines solutions de protection sont même déjà largement envisageables en production de semences. Pourquoi ne pas les imaginer rapidement se déployer au delà. La pulvérisation ciblée en est une.

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Rendement du maïs : où se perdent les quintaux ?

Le rendement potentiel d’une variété de maïs annoncé au catalogue est rarement atteint en conditions réelles. Comment s’explique ce rendez-vous manqué ? Et surtout que faire pour rectifier le tir ? Le point avec Christian Jenn de la Coopérative agricole de céréales de Colmar.

Variétés SSC : quand la génétique est au service de l’adaptation des maïs

Qu’il s’agisse de caractéristiques déjà connues, comme la prolificité, ou de potentielles révolutions, la génétique du maïs fait montre de sa capacité d’adaptation.

Des expérimentations dessinent les champs de maïs du futur

Le maïs français est une culture intensive qui en a encore sous le pied. Des évolutions de pratiques largement accessibles pour certaines, ou très complexes à maîtriser pour d’autres, pourraient dessiner différemment les champs de la culture de demain.

La technique plutôt que la génétique pour augmenter le rendement

Concernant les culture de maïs, les rendements au champ augmentent moins vite que ceux des parcelles d’essais. Et l’écart se creuse avec le temps. Pour faire évoluer la productivité, mieux vaut miser sur la technique que sur la génétique.

Séchage du maïs en installation collective : 6 à 7 €/T

Des cuma des Landes et des Pyrénées-Atlantiques ont mis en route une activité de séchage de maïs. Leur objectif est de dégager, davantage de plus-values pour les exploitations grâce à ce projet collectif.

4 questions à se poser avant de passer aux chenilles

L’offre de chenilles pour moissonneuses-batteuses se développe avec de plus en plus de possibilités en monte d’origine. La récolte du maïs, potentiellement en conditions humides, fait partie des arguments pour s’équiper.

Récolte du maïs : 105 €/ha avec l’intercuma

Après une mauvaise expérience avec du matériel d’occasion, la cuma de Hours a changé de stratégie. Elle s’est tournée vers du neuf. Et en constituant une intercuma avec une structure d’un département voisin, elle écime le coût de récolte du maïs.

De bons réglages pour un maïs grains de qualité

Les normes de commercialisation du maïs requièrent une humidité inférieure à 15 %, moins de 5 % de grains cassés et moins de 3,5 % d’impuretés dans les lots. Une qualité qui s’obtient grâce à un bon réglage de la moissonneuse-batteuse et en limitant les chocs que peuvent subirent les grains.

Modulation: à la recherche des bonnes fréquences

Dans les champs de Frédéric Daniel, les pieds de maïs s’espacent plus ou moins au gré du potentiel observé du sol. L’agriculteur cherche à affiner sa conduite des cultures. Il place des espoirs dans la modulation de la fertilisation et des semis.