Trois agriculteurs désireux d’acheter du matériel en commun pour la culture du lin, se sont lancés dans la mise en place d’une cuma. Depuis, ils ont créé une section déchaumage. Ils ont accueilli de nouveaux adhérents. Cette petite cuma jeune et dynamique ne manque pas d’utiliser les moyens de communication modernes. Objectif, gagner en rapidité et en réactivité.
«Nous communiquons facilement avec l’application Whatsapp, précise Paul-Adrien Carbonnaux, secrétaire de la cuma. C’est plus facile d’utilisation que le mail ou les appels en visio. En quelques secondes, tout le monde dispose de la même information au même moment. C’est un moyen rapide pour échanger entre nous. En effet, une majorité des adhérents est pluriactive et pas toujours présente sur le site de l’exploitation.»
Dès qu’une idée jaillit, le bon réflexe, c’est d’en faire part aux autres via WhatsApp. «Nous avons mis en place cette organisation dès la création de la cuma. Elle s’intègre bien dans nos modes de travail.»
Une philosophie commune
Les structures des adhérents ne sont pas toutes identiques. Mais tous considèrent que l’objectif principal du groupe est la réussite de la culture du lin. «On s’entraide tous pour rentrer notre récolte de lin sous les hangars dans les meilleures conditions possibles. Peu importe à qui appartient la parcelle. Le principal pour nous est d’être le nombre de personnes nécessaires pour réaliser les travaux de façon optimale.»
Chacun des adhérents de la cuma note son temps de travail sur un carnet. En fin de campagne, les comptes sont régularisés. «Les pluriactifs s’organisent aussi pour se rendre disponibles en période de chantier. Dès qu’il y a du travail, tout le monde s’active et participe aux travaux. C’est un principe de base. Il correspond bien à notre état d’esprit.»
En plus de l’AG annuelle, la cuma de la Brette se réunit généralement tous les deux à trois mois, pour faire des bilans d’activités et le point sur le matériel. Elle projette actuellement de nouveaux investissements pour les activités de fenaison et de travail du sol ainsi que l’achat d’un plateau à paille. «Nous avons la même philosophie de travail et les mêmes ambitions pour développer de nouvelles activités. Nous souhaitons maintenir une taille raisonnable. Nous sommes encore peu nombreux, c’est peut-être aussi ce qui créé notre bonne entente et fait la force de notre groupe.»