L’agriculteur youtubeur « Thierry, agriculteur d’aujourd’hui » fait le point avec deux ingénieurs d’Arvalis dans les Haut de France pour comprendre pourquoi l’année 2016 a été si catastrophique. «Rien qu’avec la pluie du mois de juin, il y a 15 à 20% de grains et de PMG en moins», explique Thierry Denis, ingénieur à l’Institut du végétal. Pourtant, jusqu’à la floraison le potentiel était bon.
Instabilité climatique
La catastrophe de 2016 se résume donc essentiellement à un défaut de fécondation. A phénomène exceptionnel, conséquences exceptionnelles. En partant du principe que l’instabilité climatique va devenir la règle, les deux ingénieurs invitent les agriculteurs à diversifier les plages de semis, voir à les «extrémiser», et à jouer sur la précocité des variétés utilisées. Quoiqu’il en soit, 2016 ne doit pas être une année de référence pour la sélection variétale sur l’exploitation.