Les viticulteurs adhérents à ce service, dans la zone de Tursan, sont également éleveurs, et les contraintes d’élevage ne permettent pas toujours de réaliser les traitements dans les conditions optimales. Désormais, le traitement des vignes n’est plus un souci pour les adhérents, ce qui permet de garantir la production. Outre le temps dégagé, cette organisation génère des économies importantes et l’assurance d’utiliser la bonne dose (passage à l’Optidose), au bon endroit au bon moment.
Une organisation collective
Les achats de produits, groupés, sont effectués par la même personne qui déclenche les traitements. C’est ensuite le salarié d’un groupement d’employeurs auquel adhère la cuma qui se charge des opérations, dans d’excellentes conditions de sécurité. Toute la phase de préparation s’effectue au hangar de la cuma sur l’aire de remplissage (avec local phyto pour le stockage des produits). Les traitements sont réalisés par le biais du matériel de la cuma (tracteur vigneron Claas Nectis 275VL + atomiseur Weber). Le nettoyage et le rinçage du matériel sont effectués sur l’aire de lavage de la cuma, construite en 2015.
En chiffres
- Lors de la création de la cuma, quatre viticulteurs pour une surface de 20 hectares de vignes se sont engagés dans ce projet. Aujourd’hui, six adhérents ont accès à ce service pour un total de 34 hectares.
- Le groupe étudie le renouvellement complet du matériel et le prévisionnel est calé sur une surface de 40 ha (plantations nouvelles en cours).
- L’investissement global (tracteur+atomiseur) s’est élevé à un peu plus de 53 000 €.
- L’aire de lavage + remplissage (plate-forme bétonnée + phytobac) représente un investissement global de 45 000 €. Réalisation en 2015.
- Cette prestation globale est facturée en moyenne 470 €/ha de vigne et inclut la traction, le carburant, l’atomiseur et la main-d’œuvre. Elle a permis aux adhérents des économies, à la fois par le groupement des achats (-15 à 20%), la diminution des quantités appliquées (-30%) et l’assurance d’un traitement optimum.