La visite du Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation à la cuma d’Elincourt avait d’abord pour objectif de constater sur le terrain les applications du Plan de Relance. En effet, la cuma d’Elincourt fait partie des groupes ayant déposé un dossier de demande de subvention.
Ministre de l’Agriculture à la cuma d’Elincourt : montrer que ça bouge face aux détracteurs
Par ailleurs, le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien Denormandie a insisté sur le dynamisme de l’agriculture française. En outre, il a voulu montrer par le terrain que les gens avancent. Une démonstration «essentielle à un moment où certaines personnes tentent de dire que l’agriculture n’est plus en mouvement.» La crise sanitaire du Covid-19 a notamment prouvé cette force. En effet, même au plus fort de l’épidémie, l’agriculture a su faire preuve de résilience.
En revanche, «cette crise nous a aussi montré nos dépendances» constate Julien Denormandie. Dans le viseur, les importations de protéines sud-américaines, notamment le soja. Car sa priorité reste la souveraineté alimentaire. «C’est vrai depuis la nuit des temps. Il n’y a pas de nation forte sans une agriculture forte. Cela n’existe nulle part et cela n’a jamais existé.»
2 défis : l’eau et le renouvellement des générations
Selon lui, il y a aujourd’hui deux défis à relever concernant cette souveraineté alimentaire. D’une part la gestion de l’eau, «cela fait trop de temps que nous n’en parlons pas assez.» D’autre part, le renouvellement des générations. D’ici 5 à 7 ans, la moitié des agriculteurs français partiront à la retraite.
Enfin, le Ministre a également insisté sur les vertus des cuma. «Les cuma permettent d’avoir accès à du matériel performant, mais pas que ! Les cuma sont aussi une entité où vous transmettez du savoir-faire. Le collectif fait la force.»
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