Lorsqu’il s’installe en 2007 à 24 ans avec un BTS viti-oeno en poche, Mickaël Sire a déjà parcouru une partie du monde. Fort de séjours en Nouvelle-Zélande et Afrique du Sud, il rejoint le domaine familial avec l’idée d’inscrire ses pas dans ceux des générations précédentes.
Une exploitation familiale viticole

Domaine des Schistes : dans un climat sec, l’idée vise à semer durant l’été afin que les graines profitent des pluies et, in fine, augmentent la production de biomasse.
«Mon père était engagé dans une démarche de viticulture très raisonnée sans aucun apport d’engrais chimique, que j’ai voulu prolonger en convertissant le vignoble en bio ». Ce jeune vigneron indépendant a une obsession et une passion, le sol.
«Durant de trop longues années, le sol a été considéré uniquement comme un support. Je suis persuadé que l’agronomie doit être centrale dans notre réflexion et nos pratiques. C’est ce qui m’a conduit à m’intéresser à l’agriculture de conservation des sols et à introduire les couverts végétaux.»
Travaillées en totalité, les vignes
