Zéro souffrance animale! Les consommateurs vont-ils suivre la proposition de la société Poulehouse qui assure que les poules à l’origine des œufs qu’ils achètent, mourront de leur belle mort et non plus à l’abattoir? Ce nouveau segment de marché illustre en tout cas l’évolution sociétale actuelle qui donne aux animaux de ferme, le statut d’êtres sensibles, comme les humains ou presque… Ce changement d’ordre «anthropomorphique» qui traverse la société va jusqu’au végétalisme intégral dont les adeptes refusent la consommation mais aussi l’utilisation de tout produit d’origine animale. Ici, l’entreprise, soutenue par une association, parie sur la sensibilité des consommateurs qui acceptent seulement de manger des œufs ou du lait, mais non la viande de l’animal qui les a produits.
«Maison de retraite» pour poules
Habituellement, la durée de vie d’une vie poule pondeuse ne va guère au-delà de 18 mois. Après, direction abattoir. Ici, la fin de vie des poules qui ne sont plus productives, se déroulera dans un refuge spécialement aménagé, une sorte de maison de retraite où elles vivront le reste de leurs jours… Comment les promoteurs de cette solution alternative qui démarrera en avril, financeront-ils cette opération? Grâce au crowdfunding et surtout aux consommateurs prêts à payer les œufs Poulehouse, 5,99€ la boite de six. Soit carrément 1€ l’œuf!