La machine ne possède pas de fraise mais une scie et un large convoyeur. Le désil se trouve ainsi préservé lors du chargement. Il reste au chauffeur à bien gérer le temps de mélange pour garder la qualité des brins.
Très confortable
La machine, à double vis, est assez longue mais est équipée de 4 roues directrice pour une bonne maniabilité. Une caméra est montée à l’arrière. Le salarié trouve la machine très confortable sur route « un vrai camion ». De plus, la visibilité est très bonne, grâce à une cabine élévatrice permettant de voir au dessus des silos et d’avoir un regard dans le bol. Ce dernier peut loger un peu moins de 7 t de fourrage, soit 130 rations maximum.
2 adhérents et 8 km en plus
Suite à cet investissement, la cuma a gagné 2 adhérents (+ 850 000 l de quota) mais a agrandi son parcours de 8 km. Aujourd’hui, elle compte 9 adhérents, pour 4 500 000 l et 30 km. Un salarié à plein temps intervient du lundi au vendredi, et le samedi, ce sont trois adhérents qui réalisent la tournée en distribuant une double ration. La facturation est basée sur le quota et le temps passé.
Jean-Marc Roussel