L’effeuilleuse Pellenc testée par la Cuma du Brulhois fonctionne sur de l’hydraulique. L’arrachage des feuille est effectué par deux rouleaux (1 plein et 1 ajouré pour faciliter l’aspiration des feuilles) et un aspirateur. Les feuilles sont rejetées et sortent entières. Un palpeur est utilisé pour le suivi de la végétation. Un potentiomètre permet de régler l’intensité d’effeuillage. Le retournement de la machine en bout de rang se révèle très facile.
Vidéo : fonctionnement à vide (vidéo 9sec., Léa Sabary)
Satisfaits !
Sept adhérents du groupe, qui en compte une quinzaine de personnes, l’ont essayée. Ils sont satisfaits du travail réalisé par cette machine. Voici quelques-unes de leurs observations :
– Du stade grain de plomb au stade fermeture de grappe, la machine réalise un très bon travail : la feuille est tendre, l’entre-cœur aussi.
– La performance de la machine est un peu moindre au stade début véraison, lorsque la feuille et l’entre-cœur sont plus dur.
– L’effeuillage précoce permet au raisin de s’habituer aux rayons du soleil et évite ainsi les problèmes de grillures.
– La vitesse optimale d’avancement est de 3 à 3,5 km/heure. Au-delà, les adhérents ont observé une baisse de performance.
La vidéo de l’Institut française de la vigne et du vin (IFV):
Et la facturation?
Le groupe de la cuma du Brulhois souhaite investir dans ce matériel. Le prix d’achat est d’environ 15 000 € HT sans la centrale hydraulique (déjà acquise pour la pré-tailleuse). Cette machine devrait être facturée autour de 100 €/ha, auxquels il faut ajouter le tracteur (environ 10 €/heure s’il n’est pas individuel), le gasoil (environ 10 €/ha), le chauffeur (environ 12€/heure si ce n’est pas l’adhérent). En sachant qu’il faut environ 1,5h/ha, le coût total est estimé à environ 140 €/ha, main d’œuvre comprise. Auparavant, soit les adhérents réalisaient l’effeuillage à la main (avec des salariés), soit ils faisaient appel à un entrepreneur qui facture 150 €/ha. Les adhérents étant satisfaits du travail de la Pellenc, ils pensent être une quinzaine à s’engager pour 30 à 50 ha.
Léa Sabary