A l’époque, le marché du Cognac était délicat et les viticulteurs recherchaient des solutions économiques pour diversifier leur activité et leurs produits.
La mise en bouteille a permis de valoriser les produits des viticulteurs. Du vin au cognac, en passant par le pineau, le nombre de bouteilles annuel a explosé. Ceci a donc permis de poursuivre sereinement l’activité embouteillage de la cuma. La maitrise de l’embouteillage nécessite une maitrise de la technique et du matériel d’embouteillage. Habituellement, ce type de matériel était fixe, voire manuel. C’est pourquoi, dès le départ, les adhérents se sont penchés sur la solution d’un service « clé en main » et mobile. La cuma a mis à disposition un technicien avec la chaine d’embouteillage. C’est lui qui installe, met en route et gère la chaine.
Un marché plus favorable, une activité qui se diversifie
En 2014, la cuma décide de renouveler sa chaine d’embouteillage. Depuis quelques années, le marché du Cognac est bien plus favorable et l’activité embouteillage s’est réduite. Malgré ce contexte, nombre d’adhérents souhaite poursuivre l’embouteillage avec la cuma. Afin de maintenir et faire évoluer l’activité, la cuma décide donc d’investir dans une nouvelle chaine d’embouteillage équipée d’une chaine de capsulage à vis. Le président, Jean-Baptiste Pinard, a fait appel à la fédération des cuma pour monter un dossier de demande d’aide. L’investissement est éligible et peut être subventionné à 35% (hors châssis mobile). Cette opportunité permet à la cuma d’assurer un investissement répondant aux nouvelles attentes des adhérents.
N. Figeac