L’activité débroussaillage en cuma se développe rapidement depuis quelques années. La fédération des cuma de Basse-Normandie a réalisé une enquête auprès de 38cuma. Première info: on retrouve des cas où la débroussailleuse est disponible seule, attelée à un tracteur de la cuma (temporairement ou en permanence) ou en chantier complet (tracteur et salarié de la cuma).
Quand c’est facile, l’activité augmente
Deuxième info: l’attelage à un tracteur est l’élément déclencheur de l’augmentation des heures d’utilisation d’une débroussailleuse. On retrouve en moyenne 335h/an d’utilisation avec un attelage, contre 238h/an en moyenne avec une débroussailleuse seule.
Troisième info: en chantier complet, on retrouve du matériel performant et renouvelé régulièrement. L’attrait pour cette activité augmente, avec des tarifs qui peuvent être très compétitifs: 50€/h pour 300h/an, 40€/h pour 450h/an.
Un exemple pour réduire les coûts
En Vendée, les 8 utilisateurs de la cuma la Chatelaine à Saint Hilaire-le-Vouhis en avaient assez d’atteler et dételer leurs tracteurs sur la débroussailleuse. lls ont fait le pas en 2015. Ils ont investi (26.000€) dans un tracteur spécialement dédié à cet outil. Tout de même polyvalent, il sert aussi au printemps et à l’automne (selon la disponibilité) pour d’autres travaux (fauche, transport de récoltes, hersage, semis…).
Pour 2016, le prix de revient (hors fioul) avoisine les 10,90€/h. L’engin a effectué au total 406h, dont 112h pour ces autres travaux, sans quoi son coût aurait été de l’ordre de 15€, soit 28% plus cher.
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