Les présentations des machines ont permis aux 300 participants (dont 220 agriculteurs) d’admirer quelques beaux spécimens de semoirs de semis direct, notamment l’Avatar SD de Horsch, présenté 6 jours auparavant à Innov’Agri, un prototype de chez Sola amené en pièces détachées et le Sly Boss, basé sur des éléments australiens.
D’autres machines, plus représentées au Nord en France et peu fréquentes dans le Sud-Ouest avaient aussi fait le déplacement, comme l’EcoMulch et le Weaving. La pluie a conduit les présentations à se dérouler en statique.
Les machines au repos, ce sont les ateliers qui ont retenu l’attention des participants. Un contenu solide, conçus par les fédérations de cuma du Gers et de Haute-Garonne, et réalisés avec Agro d’Oc et la Chambre d’agriculture du Gers.
Ateliers pratiques
Au programme :
- Atelier 1 : les légumineuses pérennes en plantes compagnes (Agro d’Oc)
- Atelier 2 : les couverts annuels, clés de la réussite
- Atelier 3 : quelles solutions de couverts végétaux estivaux ? (Chambre d’agriculture du Gers)
- Atelier 4 : comment détruire mécaniquement des couverts végétaux (Agro d’Oc)
La cuma de Monferran-Savès a également beaucoup participé à la logistique autour de ces ateliers, qui, couverts végétaux oblige, ont demandé une longue préparation. Les couverts de légumineuses, qui n’avait bénéficié que de 30mm depuis la récolte de juillet (et avant cette journée…) étaient d’ailleurs bien implantés.
Mention particulière pour l’atelier sur les légumineuses pérennes associées aux cultures. « Les couverts estivaux rencontrent certaines limites dans le Gers, explique Eric Figureau, animateur à la fdcuma32, en raison du manque d’humidité dans les sols au moment du semis, ou bien de la destruction dans les parcelles argileuses ».
Ces semis de légumineuses, qui se déroulent soit simultanément soit légèrement plus tard que le semis de blé (selon qu’on utilise un semoir équipé d’une trémie dédiée à ces couverts ou pas), ne pénalisent pas les rendements du blé, a montré Agro d’Oc. Par ailleurs, le couvert reste vigoureux, et va chercher de l’eau tout au long de l’été, jusqu’à la culture suivante. Le tout tout pour un coût inférieur à un semis de couvert estival, avec un risque d’échec bien plus bas.