La fdcuma est un partenaire opérationnel qui apporte son expertise au niveau des matériels et de l’organisation du travail. Ces dernières années, 3 axes majeurs sont travaillés et se développent sur le département de l’Ain.
La méthanisation
Plusieurs unités s’installent sur le territoire et nécessitent de l’approvisionnement en matières premières et l’évacuation des digestats pour épandage. Les cuma sont des acteurs au service de leurs adhérents, donc directement liées à ces nouvelles activités dans leur domaine de compétences, transport, manutention et avant tout épandage. Il est donc nécessaire d’avoir une approche globale du projet afin de bien vérifier la faisabilité technique et juridique de l’intervention cuma. Et ce, avant de dimensionner de nouvelles activités liées aux unités de méthanisation. N’hésitez pas à évoquer votre projet avec les responsables de votre cuma ou avec Vincent Caussanel, conseiller énergie de la chambre d’agriculture, afin de trouver la meilleure solution.
La recherche d’économies de carburant
Le passage au banc d’essai moteur d’un tracteur est le moyen le plus pertinent pour réaliser des économies de carburant. Le réseau cuma est le seul à proposer la mesure de carburant couplée à une analyse du technicien. Un chauffeur, qui a les connaissances nécessaires via le banc, diminuera sa consommation de 10 et 15 % s’il règle son tracteur, plutôt que d’utiliser les automatismes. Les formations à la conduite économique complètent le passage au banc, en abordant :
• les normes de puissance pour mieux choisir,
• comprendre les systèmes anti-pollution, l’entretien, les lubrifiants homologués, les boost,
• adapter et choisir la pression des pneus,
• l’attelage d’outils,
• l’entretien du tracteur et des outils pour la consommation.
De plus, une analyse d’huile peut compléter le diagnostic et servir d’appui objectif en cas de désaccord avec votre expert, lors d’un bris par exemple. Notons enfin les essais réalisés par Franck Loriot sur l’additif Safety Carb. Un test au transport et un autre avec une motopompe ont mis en évidence une économie d’environ 10 % sur la consommation. Les solutions permettant des gains réels sont assez rares pour être signalées.
Le bois énergie issu de la valorisation des haies
Depuis plusieurs années, un groupe d’agriculteurs s’intéresse à la valorisation des haies sous forme de bois énergie ou de litière pour leurs animaux. Cette démarche s’insère dans une volonté de maintien des haies et de la biodiversité tout en prélevant une ressource locale. L’association BALA (Bois AgriLocal Aindinois) vient d’être créée et devrait être la représentante du collectif d’agriculteurs engagés dans cette démarche. Elle accompagnera les nouveaux entrants et sera aussi un pont avec les habitants du territoire et leurs représentants politiques. Enfin, elle sera la structure capable de réfléchir sur la valorisation du bois de haie des exploitations et la mise en oeuvre des moyens pour y parvenir.
Cet article est issu du spécial Ain de mai 2019.