Le 6 rangs en solo était la règle à la cuma de Malibeau (Vienne), avec deux appareils pour 450 ha et 13 adhérents, jusqu’au début 2014. «Nous en avions un très âgé, explique Vincent Gaborit, le trésorier, et un récent mais qui coûtait cher en entretien. Nous l’avons remplacé par un 8 rangs, en gardant le vieux 6 rangs pour deux adhérents qui préfèrent cette solution. Mais le nouveau pourrait tout semer.» Ils ont opté pour un semoir «rapide», un Horsch Maestro. La vitesse de travail n’est pourtant pas l’argument numéro un.
Terrage et étalonnage faciles
«Je préfère rester à 7 km/h, pour la régularité sur le rang. Par contre, le terrage est réglable en cabine, c’est très intéressant dans nos terres hétérogènes pour garder la bonne profondeur.» Les responsables ont également été séduits par la robustesse de l’appareil, après avoir interrogé des utilisateurs. Autre point appréciable sur ce type de semoir : les entraînements électriques permettent d’étalonner facilement les débits, en particulier pour l’engrais. La coupure de rang est également facile, un bon point pour laisser les passages d’enrouleur ou finir une parcelle. L’appareil est traîné : «On peut l’emmener avec un tracteur de 110 ch, et il marque moins le sol qu’un 6 rangs porté.» Pour une meilleure efficacité et assurer la qualité des branchements, la cuma a loué un tracteur dédié aux semis en 2014. Il a travaillé 220 h au total, pour mettre en place 477 ha (l’année était exceptionnelle). Soit environ 3 ha/h en débit instantané. Acheté 73500 €, ce semoir a coûté en première année 19,30 €/ha.
Extrait du dossier du mensuel Entraid’ de janvier 2015 « Semis de maïs : à chacun ses priorités ». Voir aussi le dossier d’avril 2016 « Le semis de maïs gagné par la vitesse ».