La question ne s’est pas posée. La nouvelle tonne à lisier de la cuma de Yenne devait être équipée d’une rampe à pendillards. « Il n’y a pas encore d’obligation, mais acheter une tonne pré-équipée et peut-être devoir installer une rampe à postériori cela ne doit pas être avantageux en terme de coût », indique Gilles Magnin, trésorier de la cuma.
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Tonne à lisier de la cuma de Yenne : économiser sur les engrais minéraux
La volonté des 4 adhérents du groupe tonne à lisier était d’être plus performant dans la valorisation des effluents. « Nous faisons tous les ans des analyses sur le lisier. Avec la buse palette, on sait que nous perdions une bonne partie de l’azote par volatilisation. Avec la rampe, nous allons continuer à mettre le même volume à l’hectare, mais avec moins de pertes. Cela va certainement nous permettre de faire quelques économies sur les apports d’engrais. Pour cela nous allons réaliser des analyses de sol au fil du temps pour voir comment nous pouvons ajuster les apports. »
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Une pression sociétale
Cet investissement, financé avec l’aide du Conseil Savoie Mont Blanc, est aussi une réponse aux différentes pressions du voisinage. « Nous n’avons pas eu de plaintes directement. Mais c’est une façon d’anticiper, de sauter le pas et de répondre aussi aux attentes environnementales. »
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