L’idée d’investir en cuma dans un toaster est venue suite à une initiative lancée par un collecteur de lait bio, qui dans son cahier des charges souhaite avoir une traçabilité des produits consommés sur les fermes et la suppression de l’achat de protéines d’origines étrangères.
Leur objectif commun : la recherche d’autonomie alimentaire. Pour cela, il faut tenir compte de la situation de chaque élevage. Cela implique de produire, autant que possible, ces protéines et protéagineux sur les fermes qui seront ensuite toastées pour remplacer les apports de tourteaux de soja.
Pour cela, le groupe d’agriculteurs s’est accordé du temps pour réfléchir sur la mise en place d’un tel projet. Ils se sont rapprochés de la fdcuma de la Loire pour avoir des informations techniques sur les outils existants (modèles, coûts, débits, fonctionnements…).
Plusieurs réunions ont eu lieu fin 2016 et début 2017. Le groupe est partie en Vendée en septembre 2016 pour voir fonctionner un toaster mobile sur le terrain. Un voyage d’études qui leur a permis de se projeter un peu plus et de voir les avantages et inconvénients de ce type d’outil utilisé en collectif.
Il est prévu que trois à quatre des membres du groupe se rendent au Sima pour prendre des renseignements complémentaires sur un modèle exposé. Affaire à suivre…