Avec l’aide de la Fdcuma et dans le cadre d’un GIEE (Groupement d’Intérêt Economique et Environnemental), les trois cuma locales qui travaillent en étroite collaboration ont décidé de remettre à plat l’ensemble de leurs outils et les chantiers collectifs. Frédéric Cadieu, un des membres actifs de ce groupe a décidé en effet d’opter pour le séchage en grange par déshumidification pour 700 tonne de fourrages (fétuque, trèfle, et en réflexion des prairies multi-espèces et du méteil). Cet éleveur de chèvres et de génisses ne devrait donc plus beaucoup utiliser les presses des cuma locales mais davantage l’autochargeuse déjà présente dans l’une des cuma. Conséquence : les cuma ont donc décidé de revendre l’une de leur presse en passant de 4 à 3. Par contre, elles viennent d’investir récemment dans deux tracteurs et un groupe de fauche. « Le moment est propice pour engager une réflexion collective par raport à l’évolution des systèmes d’élevage dans notre groupe … et ne pas se louper » analyse, Franck Mallet, Président d’une des cuma locales. Il en va de la réussite des projets individuels des adhérents, et celle de la cuma …
Systèmes d’alimentation coordonnés
Les élevages grandissent ou modifient leur approche fourragère. Ces changements interfèrent sur le rôle et la place des cuma. Le 5 décembre dernier à Largeasse au cours de l'assemblée générale de la Fdcuma des Deux-Sèvres, cette évolution a été débattue avec le témoignage de cumistes du Sud de l'Indre et Loire confrontés au changement radical de stratégie fourragère d'un adhérent.